Le secret de la confession et le secret professionnel des pretres. Dans les accords bilateraux saint-siege – états
DOI:
https://doi.org/10.19272/202408601014Parole chiave:
concordat, accord diplomatique, secret de la confession, secret professionnel, liberté religieuseAbstract
La protection du secret de la confession trouve dans l’instrument concordataire un outil très apprécié du Saint-Siège spécialement dans les pays africains. Cela ressort de l’examen des accords récents qui contiennent souvent un article sur la question. Si plusieurs pays occidentaux s’en prennent dans leur législation à ce secret ou le menacent, la voie diplomatique pourrait être davantage sollicitée pour protéger cette liberté de l’Église. L’étude de la situation d’un pays comme la France permet de rappeler les tensions et les enjeux en présence. De la lecture attentive des concordats en vigueur se dégagent 5 principes fondamentaux relatifs au secret de la confession et au secret professionnel. Ces principes fondamentaux sont pour le Saint-Siège et les États des garanties juridiques pour protéger le secret de la confession et le secret professionnel des prêtres, deux éléments importants de la liberté religieuse.